À la rencontre de Gaëlle Obiégly

Gaëlle Obiégly développe une œuvre pleine d’invention qui explore le bestiaire, le roman picaresque ou le monologue intérieur… et qui pose sur le monde un regard décalé, entre humour et gravité.

Rencontre avec l’autrice
Vendredi 24 janvier 2025 – 19h
Bibliothèque d’Ansouis

Un objet, sujet à discussion
Samedi 25 janvier 2025 – 11h
Bibliothèque de Cabrières-d’Aigues

Entrées libres sur réservation auprès des lieux ou des Nouvelles Hybrides
lesnouvelleshybrides@orange.fr

Un grand entretien avec Gaëlle Obiégly autour de ses deux derniers textes parus : Totalement inconnu et Sans valeur ; des lectures d’extraits par elle-même pour entendre son écriture et  la voix de ses textes.

Une invitation à découvrir cette autrice singulière  qui pense comme elle écrit : avec une grâce amusée, pénétrante et modeste.

« À l’origine de l’écriture de mon texte Sans valeur on trouve le désordre.
Celui-ci, occasionné par l’imminence d’un déménagement. D’autres situations peuvent nous mettre face à ce que nous avons accumulé au fil des jours.
La nuit, nous sommes plus sobres. À un moment, la nécessité de trier nos possessions nous amène à les considérer. Leur importance nous apparaît alors. À quoi tient-elle ? Si nos livres ne nous suivent pas dans tous nos déplacements, il en est qui sont de toutes nos vies.
De quoi notre bibliothèque intime est-elle constituée ? Quels liens se tissent entre les textes, les images, c’est-à-dire les représentations, et l’existence faite de situations et de paysages et d’objets ? » Gaëlle Obiégly

L’autrice  propose que nous nous penchions sur notre rapport à un objet en particulier que chacun viendra évoquer, montrer éventuellement. À cet objet sera associé un livre, en écho. Une manière de voir comment la vie matérielle se transforme en mots et comment le livre affecte nos existences.

 Par le jeu d’associations d’idées, de coq-à-l’âne autobiographiques, de fulgurances imperméables à son autodérision, elle signe Sans valeur, un livre d’une saisissante profondeur, baigné d’euphorie douce à forte contagiosité.
Martine Landrot, Télérama