Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
Brice Matthieussent est entré dans l’écriture par la traduction : il est aujourd’hui l’un des plus grands traducteurs français de littérature américaine. En « traducteur libéré », il construit aussi une œuvre personnelle faite de romans, chroniques, récits de voyages, essais… « entre ligne droite et esprit buissonnier » .
Dans Le Couloir rouge, dernier roman paru de l’auteur, quatre amis se retrouvent rituellement depuis des années, chaque premier samedi du mois, dans un petit restaurant vietnamien de Paris. Tous ont en commun les souvenirs d’une ancienne vie passée sur le continent asiatique.
Ce soir-là, c’est Marco qui prend la parole – et il ne la lâchera plus. Sous le regard tour à tour intrigué, amusé ou inquiet de ses trois comparses, il plonge au cœur de ses ténèbres les plus intimes. Son récit va les ramener au temps du Vietnam des années 1970. Marco, alors tout jeune homme, revenu de l’utopie hippie et incertain de son avenir, inspiré par la figure de Malraux, avait décidé de partir jouer à l’aventurier au bout du monde, dans l’espoir de trouver un sens à son existence. Là-bas, deux rencontres cruciales, aussi belles que terribles, vont le bouleverser à jamais.
Avec la complicité d’Elodie Karaki, Brice Matthieussent évoque son parcours, l’idée du voyage, du souvenir et du temps, et comment il franchit les frontières d’une langue à l’autre, d’auteur de traductions à auteur de ses propres textes.
Brice Matthieussent construit habilement un roman du temps, entre aventures et atmosphère. Un puissant équilibre.
Jérôme Delclos à propos du roman Le Couloir rouge in Le Matricule des anges
Le Couloir rouge, Bourgois, 2022
« Voyager, c’est aller de déception en déception. Après avoir imaginé tant de choses exaltantes, on se retrouve embourbé dans l’insignifiance, les ennuis, le déjà-vu, la vulgarité planétaire…