Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
L’écriture de Valérie Zenatti prend de multiples formes : journalisme, roman pour les petits ou pour les grands, scénarios ou essais. . D’une langue à l’autre, Valérie Zenatti traduit, depuis 2004, l’œuvre d’Aharon Appelfeld. Son livre Dans le faisceau des vivants (L’Olivier, 2019), prix Essai France Télévisions, se fait l’écho de leur compagnonnage et de leur amitié. Côté jeunesse, ses livres ont reçu de nombreux prix et sont adaptés pour le théâtre et le cinéma.
Les personnages des derniers romans de l’autrice, Jacob, Jacob, (Prix du Livre Inter 2015) et Qui-vive arpentent des paysages intérieurs, géographiques ou historiques, rencontrent le chaos du monde, portés par les mots justes de l’autrice, entre « douceur, poésie et intransigeance »
Valérie Zenatti, dialogue avec Elodie Karaki de Qui-vive dernier roman paru (janvier 2024), et des multiples facettes de son écriture.
Mathilde est devenue insomniaque. Puis elle a perdu le sens du toucher. Il y a eu d’autres signes : des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, le retour de la guerre en Europe. Mathilde est désorientée.
Est-ce pour cela qu’elle décide subitement de prendre un avion pour Israël ? Comme si la réponse aux questions qu’elle se pose l’attendait là-bas depuis toujours.
La voix de Pauline Ribat fait résonner la délicatesse et l’intensité des mots de Valérie Zenatti..
Roman d’une conscience, Qui-vive est un texte tenaillé par la peur de la destruction, qui va trouver la beauté dans la musique de Leonard Cohen ou dans les paysages de Galilée. Qui la fait advenir, aussi, dans les phrases gracieuses et profondes de Valérie Zenatti.
Raphaëlle Leyris, Le Monde
Qui-vive
Éditions de l’Olivier, 2024
Au fil des jours, mes sens surdeveloppés me submergeaient d’alertes, comme autant d’injonctions au qui-vive …