Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
DU 18 MAI AU 6 JUIN
Il est des auteurs dont l’humour coule du stylo comme l’eau de la rivière, d’autres le cachent dans de discrets recoins que l’on découvre au détour d’une page ; certains le manient avec panache, d’autres le distillent avec précaution.
Toutes ces lectures à haute voix, proposées par les lectrices et lecteurs qui ont participé aux ateliers des Nouvelles Hybrides, sont une invitation à découvrir les éclats d’humour qui parsèment la création littéraire.
ENTRÉE
Toutes les lectures dans les villages sont en accès libre sur réservation
Par internet sur Billetweb
Sauf pour les lectures chez l’habitant : auprès des Nouvelles Hybrides
Et pour les lectures en librairies et au Centre social de l’Aiguier : auprès des lieux concernés
Vera est morte assassinée. Brûlée vive. Mister, le pianiste, l’aimait, comme elle aimait sa musique. Les coupables ont été arrêtés sur le champ, mais Mister ne croit pas à la version officielle. Il décide de mener sa propre enquête. Il veut comprendre : qui l’a tuée ? Pourquoi ? …
Le dernier grand pingouin s’est éteint en 1844, tué par la main de l’homme. Qu’à cela ne tienne, Jean-Luc Porquet s’adresse à lui à travers l’au-delà en nous prenant à témoin et mêlant tour à tour poésie, humour et érudition dans cette dénonciation de l’immense destruction en cours.
Itinéraire d’une âme neuve qui s’éveille à la conscience au gré du hasard et de quelques nécessités, ponctué des petits et grands soubresauts de l’Histoire, le Garçon est à sa façon singulière, radicale, drôle, grave, l’immense roman de l’épreuve du monde.
Comme on les chérit, ces instants suspendus dans nos vies !
Philippe Delerm n’invente pas ces moments, il les réveille en nous. Il leur donne une dimension d’horizon infini. On ne savait pas qu’on abritait tous ces trésors, Delerm les met en écrin, entre humour subtil et nostalgie.
Épopée sanguinaire en Méditerranée, délire religieux au pays de Shakespeare, comédie de village pagnolesque dans une Grèce fantasmée, humour noir et rire jaune, dérision et faux-semblants : Le Peintre et le Pirate c’est Dostoïevski joué par Guignol, Beckett raconté par Voltaire, Stevenson revisité par Kafka.
Ce sont des caisses, elles contiennent des mots, des phrases très fluides et très rapides, avec des débuts d’histoires, des propositions, des descriptions, des observations, des souvenirs, etc., à toute vitesse. Ce qui fait que l’on ne peut rien citer, rien ôter de la caisse pour s’en servir dehors. Et attention, si on y entre on ne sort pas non plus de la caisse, tout se passe dans la caisse !
Dans l’île grecque de Céphalonie résident cinq amis surnommés Les Valeureux : Saltiel, petit vieillard à la toque de castor, Salomon, « Israëlite dodu » au ventre rondelet, Mattathias, l’avare juif des stéréotypes antisémites, Mickaël, bon géant qui porte « des souliers aux pointes recourbées surmontées d’un pompom rouge », et Mangeclous, ogre toujours affamé, manipulateur et hypocrite.
Un télégramme mystérieux et voilà notre quintet parti pour une grande épopée burlesque qui les mène de Grèce en Suisse à la recherche d’un trésor…
Roman exalté, ironique et désespéré sur la passion amoureuse, Belle du Seigneur narre l’aventure d’un couple, Ariane et Solal, qui vivent une passion unique, portée à l’extrême.
Cet amour qu’ils voudraient « chimiquement pur » est observé par Mariette, ancienne domestique très attachée à sa patronne qu’elle a connue enfant, mais lassée des simagrées de perfection des deux amants.
Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux. Daniel Pennac utilise le récit polyphonique comme procédé humoristique. Trois types d’humour s’y croisent : l’humour noir, l’humour absurde et l’ironie.
Depuis 10 ans, une jeune femme fait le même trajet, d’Hérouville à Stains dans le train de 7h12. Depuis 10 ans elle se dit que la vie doit être ailleurs. Mais bon.
Elle croise toujours les mêmes personnes. Un soir, elle a l’idée de faire une sorte d’inventaire par écrit qui commence comme ça : il en va des hommes comme des fruits…
Avez-vous déjà eu besoin de mettre un saumon fumé dans le mini-frigo de votre chambre d’hôtel ? Si vous répondez oui à cette question, alors vous vous reconnaîtrez dans cette nouvelle et bien d’autres, qui relatent, sur un mode hilarant et, hélas, vraisemblable, les aventures et mésaventures de l’homme d’aujourd’hui.
Paris, années soixante. Momo, un petit garçon juif de douze ans, devient l’ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue. Mais les apparences sont trompeuses : Monsieur Ibrahim, l’épicier, n’est pas arabe, la rue Bleue n’est pas bleue et l’enfant n’est peut-être pas juif… Un récit tendre et drôle.
La Grande Beuverie est un roman de René Daumal publié en 1938. Dans un style à la fois comique et irréaliste, il met en scène le parcours initiatique d’un narrateur qui, après une soirée arrosée, s’aperçoit de la fragilité de la condition humaine et de la puissance trompeuse du langage.
Avec admiration, humour et lucidité, Romain Gary fait le récit de son parcours avec sa mère, de la Pologne à la France. Ce roman autobiographique, appuyé sur un langage poétique d’une grande pudeur, est un élan prolongé d’amour pour une mère au caractère entier, émouvante, mais également envahissante et insupportable
Verre Cassé est un client assidu du « Crédit a voyagé », un bar congolais crasseux. Un jour, le patron lui propose d’écrire les histoires héroï-comiques des habitués, une troupe d’éclopés aux destins pittoresques … Dans cette farce métaphysique où le sublime se mêle au grotesque, Alain Mabanckou nous offre le portrait truculent d’une Afrique drôle et inattendue.
En quarante-cinq tableaux précis et impitoyables, et sans jamais se départir d’un humour caustique qui le caractérise, Serge Joncour débusque ces moments de gêne qui paralysent le quotidien. Ce ne sont jamais de véritables drames et le cocasse l’emporte toujours sur le tragique mais tout de même, bien souvent, le hasard fait mal les choses.
Avec un style fluctuant, alternant le réalisme avec le rêve, avec des chutes parfois absurdes voire burlesques Paul Fournel écrit quelques portraits de femmes qui, sous les regards croisés des unes et des autres, protègent leur monde intérieur avec un acharnement vital et un appétit dévorant. Elles sont grosses rêveuses comme on est gros mangeur, avec le même excès de vie et la même joie suicidaire.
Les personnages ? D’un côté, le pouvoir, incarné par un ministre maniaque bizarrement réduit à son torse, de l’autre des insurgés : soit la narratrice elle-même, et quelques autres dont une jeune peintre, Lucile, née en 1780 ! Les lieux ? Paris, centre, des rues soudain envahies par un brouillard épais et chaud, les salons de l’Elysée. L’action ? Il est question d’épilation, de larcins dans les magasins, de séquestration, de sédition, de grande bouffe…
Une farce politique féroce ? Ne vous inquiétez pas, avec Nathalie Quintane tout va bien se passer !!
Avec une délicieuse fantaisie, Philippe Claudel passe en revue une litanie d’écrivains en devenir, de malheureuses victimes de la littérature, soumises à de pathétiques aléas, à des imprévus aussi cocasses que farfelus.
Une série d’histoires amusantes, tristes, horribles, très courtes, un petit moment de bonheur !
Prenez un coq et plumez-le jusqu’à lui faire rendre l’âne. Car il n’y a jamais loin du coq à l’âne, guère plus que de la coupe aux lèvres, guère moins que du Capitole à la Roche Tarpéienne, surtout si l’on s’y rend à pied, la pointe d’une dague dans les reins.
Pendant l’été 2003, l’auteur fut mis en demeure chaque jour d’illustrer par la plume une expression qu’il n’avait pas choisie, tombée par hasard dans une conversation et prise au pied de la lettre : « Passer du coq à l’âne ».
On voit bien qu’il suffisait de plumer l’un pour éviter le bonnet de l’autre.
Le passage du coq vers l’âne est étroit et ne connaît pas de retour. Pour l’avoir parcouru trente-cinq fois, et revenir à vide dans le sens de la pente, on peut dire ce qu’il faut d’humour, de santé, d’érudition et de mauvaise foi, d’abnégation et de ridicule pour fouiller des entrailles qui ne nous ont rien fait, les retourner comme des gants (c’est assez salissant), leur chatouiller l’étymologie, la généalogie et la parentèle pour que, comme jadis elles prédisaient à Rome un avenir incertain, elles nous lâchent de guerre lasse : « Pour faire l’âne, c’est par là… »
Nous y sommes.
Ansouis
Beaumont-de-Pertuis
Cabrières-d’Aigues
Cadenet
Cucuron,
La Bastide-des-Jourdans
La Motte d’Aigues
La Tour-d’Aigues
Lourmarin
Mirabeau
Pertuis
Peypin-d’Aigues
Vaugines
Villelaure
Les extraits ont été choisis par les lectrices et les lecteurs.
Chaque lecture est précédée d’une courte présentation du livre et de l’auteur et suivie d’un échange avec le public.