Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
Hadrien Bels a grandi à Marseille, dans le quartier du Panier. En 2020, son premier roman Cinq dans tes yeux est publié aux éditions de l’Iconoclaste. Le livre est salué par la critique. En 2022 paraît Tibi la Blanche, son deuxième roman. Toujours avec humour et une grande tendresse pour ses personnages, son écriture métissée se nourrit une fois de plus de la langue de la rue.
Imposer un nouveau mot dans la langue française, cela a été le tour de force d’Hadrien Bels avec son premier roman, Cinq dans tes yeux (L’Iconoclaste, 2020). En 2020, le Marseillais a débarqué dans la rentrée littéraire avec ses « venants », un emprunt à la langue sénégalaise pour se moquer des « bobos » arrivant sur le Vieux-Port en conquérants.
Hommage au Marseille des années 1990 dans lequel il a vécu, chronique d’une jeunesse partagée avec sa bande de copains, le roman évoque surtout la transformation d’un quartier populaire, le Panier, décrit comme un partage de territoires… avant la gentrification.
Avec son deuxième roman, hommage cette fois-ci à Dakar et à sa jeunesse, Hadrien Bels confirme son inventivité et sa drôlerie. Son écriture métissée se nourrit une fois de plus de la langue de la rue, ainsi que des grands maîtres de la littérature africaine, comme Ahmadou Kourouma et Sony Labou Tansi.
Avec la complicité de Michel Gairaud, Hadrien Bels évoque ces deux textes et en partage quelques extraits à voix haute.
Organisé en partenariat avec le Prix littéraire des lycéens et apprentis de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur .
Entre héritages familiaux, superstitions et relations tendues avec la France, le deuxième roman d’Hadrien Bels, écrit d’une plume enthousiaste, plonge le lecteur dans le quotidien d’une jeunesse sénégalaise entravée par les traditions. L’amour de Tibi « la Française » et de ses camarades pour ce pays « pauvrement beau » imprègne les pages de ce récit initiatique -attendrissant.
Le Monde
Tibi la blanche, L’iconoclaste, 2022
– Je vais à Marseille ?
De Marseille, elle sait juste que c’était la ville de son grand-père Kissima. Il y avait travaillé plus de trente ans, comme cuisinier sur les bateaux de la Transatlantique