Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…

À la rencontre d'Alice Zeniter

Romancière, traductrice, dramaturge et metteuse en scène, Alice Zeniter  a publié plus de dix romans et essais qui ont reçu de nombreux prix littéraires. De la fresque historique au polar en passant par la quête familiale, son écriture vive déploie un souffle romanesque puissant, ses personnages sensibles questionnent le monde ou leur identité, ils vacillent et s’engagent.

Médiathèque Les Carmes (Pertuis, 84240)
Vendredi 16 février 2024
19h00
Entrée libre sur réservation

Rencontre avec l'autrice

Dans ses deux derniers textes parus, Toute une moitié du monde et Je suis une fille sans histoire, Alice Zeniter questionne, à travers ses expériences de lectrice et d’autrice, la place faite dans les fictions aux personnages féminins. Dans L’Art de perdre, Naïma, son héroïne, interroge ses racines et l’histoire que personne ne lui a racontée. Comme un empire dans un empire ou Jusque dans nos bras brossent le portrait d’une génération qui veut agir.

Avec la complicité d’Élodie Karaki, Alice Zeniter évoque son parcours d’autrice, comment naissent ses textes et ce qui les anime.

« Je suis une fille sans histoire »

Lecture par l'autrice

« Une bonne histoire, aujourd’hui encore, c’est souvent l’histoire d’un mec qui fait des trucs. Et si ça peut être un peu violent, si ça peut inclure de la viande, une carabine et des lances, c’est mieux… »

Avec humour et lucidité, Alice Zeniter déconstruit le modèle du héros et nous raconte les rouages de la fabrique des histoires et le pouvoir de la fiction.

Ce que dit la presse

  Alice Zeniter a l’art d’embrasser les grands mouvements de l’histoire du monde en écrivant des récits singuliers, au souffle puissant, portés par des personnages qui pourraient être des archétypes s’ils ne portaient pas en eux une inaltérable marginalité.
La Croix

Extrait

  L’Art de perdre, éditions Flammarion, 2017

Est-ce qu’elle a oublié d’où elle vient ?
Quand Mohamed dit ces mots, il parle de l’Algérie. Il en veut aux sœurs de Naïma et à leurs cousines d’avoir oublié un pays qu’elles n’ont jamais connu.

 

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