Valorisation de la littérature par l’invitation d’auteurs en résidence, entretiens, lectures à hautes voix, lectures musicales et ateliers…
VENDREDI 7 JUIN
Soirée
Milan Kundera
A la médiathèque Les Carmes à Pertuis
« Une nouvelle de Kundera, c’est un chassé-croisé de Feydeau raconté par Laclos, ressenti par Tchékhov et radiographié par Freud. J’emploie ces références pour aller vite : Kundera, en fait, ne ressemble qu’à Kundera. »
Claude Roy in Le Monde
D’humour et de rire, il est beaucoup question sous la plume de Kundera : les titres de ses romans, de La Plaisanterie au Livre du rire et de l’oubli, en passant par Risibles Amours, en portent la trace explicite. Non seulement il y a toujours, ici ou là, une forme d’humour dans le regard qu’il porte sur ses personnages, mais souvent, lorsque l’auteur reprend la parole pour commenter ce qu’il leur fait faire, l’humour devient objet de réflexion, de méditation ou de critique.
« Milan Kundera est né en Tchécoslovaquie. En 1975, il s’installe en France : telle est la seule biographie publique revendiquée par l’auteur. Tout le reste n’est qu’affaire d’écriture». (Magazine littéraire 2011)
CALENDRIER
ENTRÉE
Libre sur réservation auprès de la médiathèque Les Carmes à Pertuis
04 90 07 24 80
SUR PLACE
La libraire Mot-à-mot propose un choix de livres en lien avec le thème de la soirée.
Vendredi 7 juin à 18 h 30
« Le jour où Panurge ne fera plus rire »
Lecture musicale
par Stanislas Roquette et Eric Charray, clarinettes
Une alternance de textes et de musique est proposée par le lecteur et le musicien. Tous, bien sûr, ont à voir avec l’humour, l’ironie, le rire…
Les textes de Kundera, extraits de Les Testaments trahis, Le Rideau, Une rencontre mêlent narrations, souvenirs et réflexions. La musique n’est pas en reste avec de courtes pièces, tout aussi humoristiques, notamment de Stravinsky.
(Durée 45 mn)
Vendredi 7 juin à 20 h
« Personne ne va rire »
Personne ne va rire est la nouvelle qui ouvre le recueil Risibles amours paru chez Gallimard en 1970.
Un universitaire se retrouve dans l’embarras parce qu’il refuse d’écrire une lettre favorable à un « pseudo savant », M. Zaturecky, qui cherche à placer un article dans une revue d’art. Notre héros n’a aucunement l’intention d’apporter son soutien à M. Zaturecky. Au lieu d’opter pour la facilité et l’honnêteté en refusant cette mission, le jeune homme s’embourbe dans le mensonge…Sa vie part en vrille et nous rions, avec le narrateur, de la relativité et de l’insuffisance des pensées du héros, de ce qu’il pense de lui-même et qu’il n’est jamais.
(Durée 60 mn)
