À la rencontre de Virginie Poitrasson

Écrivain, performeuse et traductrice, Virginie Poitrasson explore les frontières entre les langues, les genres et les modes d’expression plastiques (sons, vidéos, sérigraphie). Elle conçoit la poésie comme «une langue trouée »; son écriture convoque, frôle, conjure et tisse les sensations et les mots.

Dans un monde qui produit de la terreur, de l’effroi, nous sommes parfois sidérés : le langage échappe, nous laisse sans mots. Et pourtant, ce qui nous fait, ce sont les mots, c’est l’effort de mettre en mots. Tantôt, tantôt, tantôt, dernier texte paru de l’autrice, est un relevé inédit de nos terreurs, une topologie de nos effrois intérieurs. Virginie Poitrasson évoque son travail d’écriture, comment elle trouve les mots pour dire le monde et peut-être y puiser la force qu’il faut pour y habiter.

Entretien mené par  Élodie Karaki.

J’ai voulu rendre compte de la manière dont la peur réorganise l’espace, notre espace, nos contours, nos gestes, et nos respirations

Dans ce livre subtil et profond, Virginie Poitrasson écrit sur la peur, depuis la peur, en multipliant les perspectives et les registres.

Marie-Noëlle Viviani nous fait entendre ce texte tout en sensations et en formes singulières : topologies, conjurations, pluies de météores…

Toutes les informations sur la page Les ateliers.
Voir…

  Dans un monde qui carbure au « fuel de la terreur », Virginie Poitrasson propose un inventaire des «allures » de la peur et en manière de conjuration, un livre envoûtant.
Alain Nicolas, L’Humanité